par Jean-Louis THOMAS
Savez-vous à quoi sert la commission de révision des listes
électorales ?
A établir chaque année, la liste la plus exacte possible des
électeurs de la Commune, entre autres : radier les personnes décédées ou
ayant quitté la Commune, inscrire les nouveaux électeurs et retirer ceux qui ne
remplissent pas ou plus les conditions pour y figurer.
J’attendais la première consultation électorale de 2015 pour
savoir si je serais informé de mon «remplacement» à la commission de révision
des listes électorales communales.
Un coup tordu de plus après la suppression de la commission
«ressources humaines» au lendemain des élections municipales, du dévoiement de
la commission d’appel d’offres qui ne se réunit qu’au bon vouloir du monarque.
Je le dis crûment, l’heure de la magouille est de retour. Ma
présence les dérange, c’est évident.
Nous avions réussi, lors du précédent mandat à travailler à
peu près dans de bonnes conditions, notamment de respect mutuel et de
participation aux différentes commissions, sans animosité particulière.
Cette «entente cordiale» a été rompue, vous le savez, par
des écrits mensongers et blessants lors des élections municipales de mars 2014,
écrits qui pendant une période de campagne électorale sont tolérés alors qu’ils
seraient punissables en dehors. Des menaces ont été proférées à l’encontre de
plusieurs de mes colistiers, notamment entre les deux tours.
Quant au respect de nos quatre élus et des habitants qu’ils
représentent, c’est du passé.
Non contents de l’avoir emporté, ils nous ont gardé une
rancune tenace pour avoir risqué de les faire tomber de leur piédestal.
Dès les élections passées, ils ont, sans piper mot, modifié
la composition de la commission de révision des listes électorales dont je
faisais partie depuis deux ans en remplacement d’Etienne Mathieu, décédé.
Il faut dire que j’avais fait radier des fils de «bonne
famille», Leroy, La Vaullée,
Hatier, Roussel n’habitant plus le village, mais aussi dans un élan
d’objectivité mon propre cousin Michel pour les mêmes raisons.
Ce sont ces gens qui vous dirigent, rancuniers à l’extrême,
sans aucun courage pour n’avoir même pas osé m’en informer et sans remords. En
d’autres temps, …
J’avais déjà eu l’occasion de jauger leur absence de
moralité lors du décès de ma mère, puisqu’aucun des «cadres» actuels n’a cru
humain de me présenter directement ses condoléances.
N’attendez de moi aucune mansuétude, j’aurais eu honte de me
comporter ainsi. Ces gens-là m’écoeurent.
J’ai toujours été épris de justice, j’en avais même fait mon
métier ; rien à voir avec certains anciens «repris de justice» oubliés par
le temps mais pourtant si présents.
Les cons, ça ose tout, c’est à cela qu’on les reconnaît. (Michel
AUDIARD).
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